Guignies


GUIGNIES

On ignore le nom d'origine : peut-être un certain GUYON. Sans doute que la première partie du nom correspondait au prénom du seigneur de l'époque, qui pouvait s'écrire 'Gui', 'Guonus', ou 'Guyon'. La terminaison 'egnies' ou 'ignies' désignerait la demeure ou la propriété. Ces sans nulle toute sur ce territoire que ce seigneur a bâti et dévellopé le village qui en garda ses origines. 
Il faut attendre les premières chartres datant de 1107, à la période féodale, pour trouver le nom de GUEGNIES assez bien orthographié. Au cours des décennies, comme l'écriture était utilisée par les érudits de l'époque, c'est sur base du langage que le nom évolua. Il fut de temps en temps inscrit sur un document ou une carte. Grâce à ces traces, on découvrait, sur une carte de 1197, le nom du village écrit 'Guegnies'. En 1202, un acte de vente indiquait le nom de Egidium de Guignies, témoin de la vente de terres. En 1209, l'évêque de Tournai avait écrit, sur une déclaration, que le chevalier Gilles de Goegnies renonçait aux droits de la dîme. 
 Enfin le village s'écrivit GUIGNIES à partir de 1263 jusqu'a nos jours et garda la même orthographe. 
Notons que dans notre patois local, certains anciens parle encore  de ce village comme "GUEGNIES", un retour au source peut-être ?

En 1556, suite au soulévement des protestants dans la région, ceux-ci brûlent l'église déjà en mauvais état suite aux nombreux conflits. Elle sera reconstruite au même endroit vers 1769, l'impératrice Marie-Thérèse mettant en demeure le chapitre de Tournai de faire restaurer l'église. Elle se trouvait dans un tel état de délabrement qu'il fut procédé à la construction de celle-ci sur l'emplacement de l'ancienne.
. De tous temps et particulièrement sous l'Ancien Régime, GUIGNIES ne peut être séparé du village voisin de Wez-velvain. En effet, les habitants de Wez dépendaient de la paroisse Saint-Brice, située sur le territoire de Wez, tandis que ceux de Velvain et de Guignies, dépendaient de la paroisse Saint-Piat, située sur le territoire de Velvain, à la limite de Guignies. Le village de Guignies n'a pas d'église située sur son territoire. 

 




Durant la période féodale, pillages, incendies et tueries marquaient la région. Cette ambiance chaotique se poursuivait à l'époque bourguignonne qui vit, en 1477, l'incendie du château dont la seigneurie n'appartenait, probablement plus, aux de Guignies. En 1485, la seigneurie était détenue par la famille de Montmorency. 

Pendant la guerre de Dévolution,les roupes allièes assiègent Tournai. Le célèbre général Marlborough (qui donna son nom à une marque de cigarette) installe son quartier générale dans le village voisin de Ere et ses troupes occupent Guignies.

Vers 1521, Charles Quint se préparait pour l'assaut de la ville de Tournai et réunissait son armée dans les plaines environnantes empiétant sur le territoire de Guignies. En 1566, Philippe de Noircames, en mission pour Margueritte de Parme, profitait de son passage à Guignies, pour éliminer les Huguenots venus semer la zizanie. 

En 1689, le prince de Montmorency était le seigneur de Guignies et possédait la ferme tandis que le château, la plus belle bâtisse, appartenait, probablement, à un descendant des de Guignies.
Le pasteur de l'époque était bien loti car un tiers de la dîme lui revenait et il disposait d'un magnifique presbytère. Le prince de Montmorency avait toutes les prérogatives sur son territoire ainsi que le suivi de ses officiers sur les comptes des pauvres et ceux de la fabrique d'église. Le village comportait 8 fiefs dont certains appartenaient à d'autres seigneurs. Ceux-ci n'avaient pas de prérogatives sur la seigneurie de Guignies et ne pouvaient pas organiser des activités sur leurs terres quand le seigneur de Guignies en disposait autrement. 

Au début du 18èS, les rudes hivers, la destruction des campagnes par les armées alliées provoquaient la disette des denrées telles que le blé et les fruits. Ces conditions rendaient le paiement de la dîme difficile et déjà contesté en temps normal. En plus de la disette, une épidémie décima une partie de la population. 

A la suite du traité d'Utrecht, la France perd le Tournaisis sans ses enclaves. Guignies reste donc à la France. Se succédent pendant le siècle une série de châteaux selon les seigneurs qui se partagent le village. Pendant la révolution, Guignies fait partie du département de Jemappes. Le château passe au mains des Levaillant. Les enclaves ont supprimées. La vie sous la révolution est assez difficile.
Après le chute de Napoléon, le village passe aux Hollandais jusqu'à la libération et l'indépendance de notre pays en 1830.

 A cette époque, l'artisanat diversifié prenait son essor dans le village: maréchal ferrant, tourneur à bois, charron. En 1840, une tuilerie était installée à la rue allant de la place vers les bois, mais son exploitation fut de courte durée et elle laissa son souvenir à cette rue qui la rappelle (rue de la Tuilerie). En 1870, une tannerie vit le jour à la rue des bois. Son puits provoquait, en 1898, une épidémie qui tua plusieurs personnes. 
Seule, par la suite, subsistera la brasserie. Le reste du village redevient agricole.

La première guerre se passe sans heurts majeur. La seconde fut plus agitée. En mai 1940, à l'arrivée des envahissueurs, une bonne partie de la population de Guignies avait dû quitter le village pour se réfugier dans le nord de la France. Une partie des jeunes gens furent déprtés ou obligés de se cacher. La Résistance fut trés active dans la localité. On compta parmi ces braves le peintre Deltour.
Ce furent les américains qui libéreront le village. A cette libération, il se passa également le premier combat entre occupants et alliès. Il se déroula à la limite de Guignies dans le Bois d'Ere. Des résistants de Guignies aidérent les américains à déloger des allemands qui s'y étaient réfugiés.

A la fin des années 1980 en même temps que disparaissait le club de football local ( la Jeunesse Sportives de Guignies), la brasserie Allard fermait ses portes en décembre 1990. Cette entreprise était également un limonadier. Après plusieurs années d'inactivité, les cuves de fermentation furent démontées et installées à la nouvelle brasserie Brunehaut située à Rongy.




La Brasserie ALLARD - GROETEMBRIL
Brasserie Artisanale de Brunehaut



La Brasserie de Guignies fu fondée en 1890 par la famille ALLARD. Celle-ci vit  l'utilisation idéale d'une partie des récoltes (particulièrement l'orge et le sucre de betteraves) produites par la ferme qu'elle exploitait dans ce village depuis le milieu du 18 éme siècle. En effet, la nature du sol : argilo-limoneux d'origine alluvionnaire de la Vallée de l'Escaut, permet d'abondantes récoltes en céréales et en betteraves sucrières. D'autre part, une population relativement nombreuse à l'époque occupée aux travaux des champs offrait un débouché valable à la production de cette usine : des bières de tables de fermentation haute.

Vue des bâtiments de l'ancienne brasserie



Depuis cette époque jusqu'à décembre 1990, la famille ALLARD assuma de génération en génération la responsabilité de la direction et de la gestion de cette brasserie. Au cours de cette période de prés d'un siècle, l'évolution du caractére démographique de la région (exode partiel des ttravailleurs agricoles vers le secteur industriel...etc...), de l'organisation sociale, des progrès techniques, nécessita de nombreuses transformations indispensables à la survie de l'entreprise.
Cependant la méthode traditionnelle de fabrication et le choix des matières premières de base étaient toujours respectées avec le plus grand soin afin de sauvegarder la qualité et le caractére des bières. 

Quelques étiquettes de bouteilles rapellerons bien des souvenirs de comptoir à certains !



La brasserie a subi en 1940 des transformations importantes pour en faire une brasserie moderne et diversifier ses produits.



Une fabrique de limonade a été une activité complémentaire à la brasserie. Celle-ci a débuté en 1941.



L'entreprise brasicole occupait à temps plein 8 personnes qui étaient issu du village ou environs.
En 1950, ALLARD et GROETEMBRIL étaient dépositaires des bières "Bachus de la brasserie d'Hollander à BAASRODE" et ensuite de la brasserie "Jupiler".
Toutes les bières fabriquées à la brasserie étaient des bières de fermentation haute.





Nomenclature des bières brassées par la brasserie

l'Ordinaire
La Cristalline
(densité 2 °)


L'Orgéor (2°)
La Double Brune 


L'Extra et l'Extra vieille (6°)


La Spéciale A.G
La Brunehaut 8
(8°)
La Druide (9°)



Nomenclature des limonades

Eau gazeuse de table


Orangeade
Limonade Citron
Grenadine


  


 

 

 

 

 
 
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